One Planet Summit : Fondaction investit 10 M$ USD dans le fonds LDN et la lutte aux changements climatiques
Fondaction est le premier investisseur privé à s’engager dans le financement du Fonds Land Degradation Neutrality (LDN) qui poursuit les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat
La lutte aux changements climatiques nécessite des efforts globaux et une mobilisation de tous les acteurs de la société. La réhabilitation des sols à grande échelle pourrait permettre la réduction de 25 % des émissions de gaz à effet de serre nécessaires pour l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris.
Les projets qui seront soutenus par le Fonds LDN mesureront les impacts sociaux, environnementaux et généreront des retombées économiques. À titre d’exemple, le Fonds Canopy, cofinancé par Fondaction et Mirova et que gère l’entreprise de Sherbrooke ECOTIERRA, spécialiste de la gestion durable des sols, devrait être parmi les premiers projets à être soutenu par le Fonds LDN.
Comme le souligne Monique Barbut, Secrétaire exécutive de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) : « Les gouvernements et les organisations internationales doivent faire preuve d’audace et de créativité pour encourager de nouvelles façons de faire du monde des affaires et des entreprises pour que puissent être surmontés les défis multiples et complexes qui se présentent à nous : changement climatique, chute de la productivité des terres, migration de populations, sécheresses, inondations, pertes d’emplois, pour ne nommer que ceux-là. »
La Secrétaire exécutive en appelle d’un renouveau de la notion de « devoir », un renouveau auquel participe activement Fondaction en étant présent sur cette scène : « Le devoir que nous avons de transformer nos pratiques quant à l’utilisation des sols laisse entrevoir une multitude d’opportunités. Je salue l’audace et l’innovation dont fait preuve Fondaction et je suis persuadée que sa présence en tant qu’investisseur privé préfigure la venue d’autres partenaires qui se joindront à l’initiative du Fonds LDN », déclara-t-elle.
Le monde de la finance doit se mobiliser
Le monde de la finance constitue sans aucun doute le nerf de la guerre dans cette lutte planétaire aux changements climatiques. Fondaction a profité de sa présence au Sommet sur le climat qui s’est déroulé à Paris pour annoncer son engagement d’investir 10 M$ USD dans un fonds particulièrement innovant. Celui-ci vise à rassembler 300 millions de dollars provenant à la fois du secteur public que du secteur privé afin de financer à travers le monde des projets favorisant la restauration ainsi qu’une utilisation durable des sols. Les bénéfices attendus de la prévention et de l’inversion de la dégradation des terres sont, en fait, largement supérieurs au coût de leur réhabilitation!
La structure du Fonds LDN est mise en place conjointement par la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification (CNULCD) et Mirova, la société de gestion socialement responsable, affiliée à Natixis Asset Management. Fondaction se joint à la Banque européenne d’investissement, l’Agence française de développement, le gouvernement du Luxembourg, la Global Environment Facility (GEF), le Fonds mondial pour la nature (WWF) et la Fondation de France qui se sont engagés à financer l’initiative du Fonds LDN pour un montant de 100 M$.
Fondaction, un acteur à l’avant-garde de la finance verte
Un tel projet réunissant des investisseurs publics et privés autour d’un « capital naturel » exige une vision partagée et une grande maturité de la part de tous les acteurs. Comme l’a si justement rappelé Léopold Beaulieu, PDG de Fondaction, « la lutte contre la dégradation des terres est l’un des objectifs de développement durable des Nations Unies. Fondaction est un fonds de travailleurs qui depuis le début de ses opérations en 1996 s’est donné pour mission d’encourager la création et le maintien d’emplois dans une perspective de développement durable. Aujourd’hui, l’ensemble de nos investissements visent à promouvoir, encourager et soutenir le développement durable. Cette connaissance et l’expertise que nous avons acquises depuis plus de 20 ans expliquent pourquoi nous sommes le premier investisseur privé à répondre favorablement à l’initiative du Fonds LDN ».
Penser la complexité pour agir de manière plus cohérente et avec plus d’impact
Intervenir à grande échelle de manière concertée représente un défi en soi. Pour Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, le défi est double puisqu’il s’agit de mettre sur le marché de la finance verte un nouveau « produit » : « La mise en place d’une initiative qui réunit à la fois le secteur public et le secteur privé est très complexe, d’autant qu’elle s’applique ici à une nouvelle classe d’actifs : le capital naturel. Mais c’est une formidable opportunité de conjuguer les savoir-faire complémentaires des uns et des autres, en vue d’atteindre des objectifs communs. À ce titre, je tiens à remercier et à saluer Fondaction qui, en plus de s’engager dans le financement de l’initiative du Fonds LDN, apporte un regard et une expertise qui sont grandement appréciés de l’ensemble des partenaires. »
Une occasion de faire connaître internationalement l’expertise québécoise dans le domaine
La ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec, Isabelle Melançon, a également tenu à souligner le rôle de catalyseur joué par Fondaction au Québec et à l’international : « Je salue la contribution de Fondaction, qui en tant que premier acteur privé à participer à l’initiative du Fonds LDN (un fonds de 300 M$) aux côtés d’acteurs publics internationaux, inspire de par son engagement dans la lutte aux changements climatiques qui, rappelons-le, ne connaît pas de frontières. Par sa présence auprès d’acteurs internationaux dans l’initiative du Fonds LDN, Fondaction fait rayonner le Québec et nous allons continuer à encourager ensemble nos entreprises à contribuer, elles aussi, aux efforts mondiaux de lutte aux changements climatiques. Avec cette initiative, l’expertise du Québec brille et contribue au développement d’un monde plus durable pour l’avenir des générations actuelles et futures. »
Une initiative qui s’inscrit dans l’un des 12 engagements mis de l’avant par le Président Macron
À l’occasion de son discours de clôture du One Planet Summit, le Président Macron a présenté 12 actions transformatives pour atteindre les cibles de l’Accord de Paris sur le Climat. Deuxième volet de la liste, «Protéger les terres et les ressources en eau» chapeaute notamment l’initiative du Fonds LDN.
« Face au dérèglement climatique, il y a plusieurs mesures très concrètes… 300 millions de dollars pour activer le « land degradation neutrality fund », c’est-à-dire le fonds des luttes contre la dégradation des terres et de la désertification. France, Canada et d’autres partenaires annoncent des financements pour enclencher cette action avec une cible qui est la neutralité de dégradation des terres d’ici à 2030 », a déclaré le président de la République française.
Outre l’importance de préserver les ressources et de prévenir la dégradation des terres, onze autres types d’action et d’engagements internationaux furent ciblés dans la lutte aux changements climatiques. Ces douze « promesses concrètes », comme les a qualifiées Émmanuel Macron, sont les suivantes : faire face aux événements extrêmes dans les États insulaires; protéger les terres et les ressources en eau face aux effets du dérèglement climatique; mobiliser la recherche et la jeunesse en faveur du climat; marchés publics et accès des collectivités aux financements climat; objectif zéro émission; révolutions sectorielles vers une économie décarbonée; des transports sans pollution; vers un prix du carbone compatible avec l’accord de Paris; actions des banques centrales et entreprises; mobilisation internationale des banques de développement; engagement des fonds souverains; mobilisation des investisseurs institutionnels. On peut prendre connaissance en détail de ces 12 engagements en allant sur le site du One Planet Summit.
À propos du One Planet Summit
Le sommet « One Planet » s’inscrit dans une dynamique internationale. Il a pour objectif de maintenir au plus haut niveau politique la mobilisation en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique. Il réunit une diversité d’acteurs qui agissent dans la lutte aux changements climatiques. Il propose de donner à chacun, États comme représentants de la société civile, la possibilité de s’exprimer équitablement.
(source : France Diplomatie)
Le Fonds LDN en vidéo
Version française avec sous-titrage en anglais
Fondaction est le premier investisseur privé à s’engager dans le financement du Fonds Land Degradation Neutrality (LDN) qui poursuit les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat
La lutte aux changements climatiques nécessite des efforts globaux et une mobilisation de tous les acteurs de la société. La réhabilitation des sols à grande échelle pourrait permettre la réduction de 25 % des émissions de gaz à effet de serre nécessaires pour l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris.
Les projets qui seront soutenus par le Fonds LDN mesureront les impacts sociaux, environnementaux et généreront des retombées économiques. À titre d’exemple, le Fonds Canopy, cofinancé par Fondaction et Mirova et que gère l’entreprise de Sherbrooke ECOTIERRA, spécialiste de la gestion durable des sols, devrait être parmi les premiers projets à être soutenu par le Fonds LDN.
Comme le souligne Monique Barbut, Secrétaire exécutive de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) : « Les gouvernements et les organisations internationales doivent faire preuve d’audace et de créativité pour encourager de nouvelles façons de faire du monde des affaires et des entreprises pour que puissent être surmontés les défis multiples et complexes qui se présentent à nous : changement climatique, chute de la productivité des terres, migration de populations, sécheresses, inondations, pertes d’emplois, pour ne nommer que ceux-là. »
La Secrétaire exécutive en appelle d’un renouveau de la notion de « devoir », un renouveau auquel participe activement Fondaction en étant présent sur cette scène : « Le devoir que nous avons de transformer nos pratiques quant à l’utilisation des sols laisse entrevoir une multitude d’opportunités. Je salue l’audace et l’innovation dont fait preuve Fondaction et je suis persuadée que sa présence en tant qu’investisseur privé préfigure la venue d’autres partenaires qui se joindront à l’initiative du Fonds LDN », déclara-t-elle.
Le monde de la finance doit se mobiliser
Le monde de la finance constitue sans aucun doute le nerf de la guerre dans cette lutte planétaire aux changements climatiques. Fondaction a profité de sa présence au Sommet sur le climat qui s’est déroulé à Paris pour annoncer son engagement d’investir 10 M$ USD dans un fonds particulièrement innovant. Celui-ci vise à rassembler 300 millions de dollars provenant à la fois du secteur public que du secteur privé afin de financer à travers le monde des projets favorisant la restauration ainsi qu’une utilisation durable des sols. Les bénéfices attendus de la prévention et de l’inversion de la dégradation des terres sont, en fait, largement supérieurs au coût de leur réhabilitation!
La structure du Fonds LDN est mise en place conjointement par la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification (CNULCD) et Mirova, la société de gestion socialement responsable, affiliée à Natixis Asset Management. Fondaction se joint à la Banque européenne d’investissement, l’Agence française de développement, le gouvernement du Luxembourg, la Global Environment Facility (GEF), le Fonds mondial pour la nature (WWF) et la Fondation de France qui se sont engagés à financer l’initiative du Fonds LDN pour un montant de 100 M$.
Fondaction, un acteur à l’avant-garde de la finance verte
Un tel projet réunissant des investisseurs publics et privés autour d’un « capital naturel » exige une vision partagée et une grande maturité de la part de tous les acteurs. Comme l’a si justement rappelé Léopold Beaulieu, PDG de Fondaction, « la lutte contre la dégradation des terres est l’un des objectifs de développement durable des Nations Unies. Fondaction est un fonds de travailleurs qui depuis le début de ses opérations en 1996 s’est donné pour mission d’encourager la création et le maintien d’emplois dans une perspective de développement durable. Aujourd’hui, l’ensemble de nos investissements visent à promouvoir, encourager et soutenir le développement durable. Cette connaissance et l’expertise que nous avons acquises depuis plus de 20 ans expliquent pourquoi nous sommes le premier investisseur privé à répondre favorablement à l’initiative du Fonds LDN ».
Penser la complexité pour agir de manière plus cohérente et avec plus d’impact
Intervenir à grande échelle de manière concertée représente un défi en soi. Pour Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, le défi est double puisqu’il s’agit de mettre sur le marché de la finance verte un nouveau « produit » : « La mise en place d’une initiative qui réunit à la fois le secteur public et le secteur privé est très complexe, d’autant qu’elle s’applique ici à une nouvelle classe d’actifs : le capital naturel. Mais c’est une formidable opportunité de conjuguer les savoir-faire complémentaires des uns et des autres, en vue d’atteindre des objectifs communs. À ce titre, je tiens à remercier et à saluer Fondaction qui, en plus de s’engager dans le financement de l’initiative du Fonds LDN, apporte un regard et une expertise qui sont grandement appréciés de l’ensemble des partenaires. »
Une occasion de faire connaître internationalement l’expertise québécoise dans le domaine
La ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec, Isabelle Melançon, a également tenu à souligner le rôle de catalyseur joué par Fondaction au Québec et à l’international : « Je salue la contribution de Fondaction, qui en tant que premier acteur privé à participer à l’initiative du Fonds LDN (un fonds de 300 M$) aux côtés d’acteurs publics internationaux, inspire de par son engagement dans la lutte aux changements climatiques qui, rappelons-le, ne connaît pas de frontières. Par sa présence auprès d’acteurs internationaux dans l’initiative du Fonds LDN, Fondaction fait rayonner le Québec et nous allons continuer à encourager ensemble nos entreprises à contribuer, elles aussi, aux efforts mondiaux de lutte aux changements climatiques. Avec cette initiative, l’expertise du Québec brille et contribue au développement d’un monde plus durable pour l’avenir des générations actuelles et futures. »
Une initiative qui s’inscrit dans l’un des 12 engagements mis de l’avant par le Président Macron
À l’occasion de son discours de clôture du One Planet Summit, le Président Macron a présenté 12 actions transformatives pour atteindre les cibles de l’Accord de Paris sur le Climat. Deuxième volet de la liste, «Protéger les terres et les ressources en eau» chapeaute notamment l’initiative du Fonds LDN.
« Face au dérèglement climatique, il y a plusieurs mesures très concrètes… 300 millions de dollars pour activer le « land degradation neutrality fund », c’est-à-dire le fonds des luttes contre la dégradation des terres et de la désertification. France, Canada et d’autres partenaires annoncent des financements pour enclencher cette action avec une cible qui est la neutralité de dégradation des terres d’ici à 2030 », a déclaré le président de la République française.
Outre l’importance de préserver les ressources et de prévenir la dégradation des terres, onze autres types d’action et d’engagements internationaux furent ciblés dans la lutte aux changements climatiques. Ces douze « promesses concrètes », comme les a qualifiées Émmanuel Macron, sont les suivantes : faire face aux événements extrêmes dans les États insulaires; protéger les terres et les ressources en eau face aux effets du dérèglement climatique; mobiliser la recherche et la jeunesse en faveur du climat; marchés publics et accès des collectivités aux financements climat; objectif zéro émission; révolutions sectorielles vers une économie décarbonée; des transports sans pollution; vers un prix du carbone compatible avec l’accord de Paris; actions des banques centrales et entreprises; mobilisation internationale des banques de développement; engagement des fonds souverains; mobilisation des investisseurs institutionnels. On peut prendre connaissance en détail de ces 12 engagements en allant sur le site du One Planet Summit.
À propos du One Planet Summit
Le sommet « One Planet » s’inscrit dans une dynamique internationale. Il a pour objectif de maintenir au plus haut niveau politique la mobilisation en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique. Il réunit une diversité d’acteurs qui agissent dans la lutte aux changements climatiques. Il propose de donner à chacun, États comme représentants de la société civile, la possibilité de s’exprimer équitablement.
(source : France Diplomatie)
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