One Planet Summit, prise 2 : passer des promesses aux projets
Le 26 septembre 2018, à peine neuf mois après le premier sommet tenu à Paris, les principaux acteurs internationaux qui participent à cette plateforme d’engagements de lutte aux changements climatiques se sont de nouveau réunis. Tenue en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, cette deuxième édition du One Planet Summit a pour objectif de prendre la mesure des actions mises en place depuis décembre dernier.
Le second des douze types d’engagements du sommet cible précisément La protection de la terre et de l’eau contre les changements climatiques. Or, le premier projet qui figure en réponse à ce phénomène est la création du Fonds LDN qui en est maintenant au stade de pré-clôture et dont Monique Barbut, Secrétaire exécutive de la Convention des Nations Unies sur la désertification et la dégradation des terres, a dit qu’il s’agit « du fonds le plus important au monde pour lutter contre la dégradation des terres. ». « Environ dix projets, tels que la production forestière durable en Afrique ou la restauration de plantations de café en Amérique latine, seront financés par le Fonds LDN en 2019», précise-t-elle.
Bientôt en opération, le Fonds LDN a pour premier investisseur privé Fondaction
Lors de la ratification de l’entente en présence notamment de Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, des représentants de Fondaction, Geneviève Morin, chef de l’investissement et Julien Lampron, directeur du module Affaires publiques, Monique Barbut a salué la présence de Fondaction qui « contribue à faire la démonstration auprès des acteurs privés qu’il peut être rentable d’investir dans des terres dégradées que l’on restaure. »
Comme elle le soulignait si bien la veille dans le cadre du Groupe pilote international de l’Économie sociale et solidaire auquel participait également Fondaction, le constat est affligeant : « En 2017, plus de 800 millions de personnes dans le monde n’ont pas mangé à leur faim. Pendant ce temps la dégradation des terres agricole dans le monde progresse à une vitesse annuelle couvrant la superficie du Benelux. »
Inspirer et initier des changements systémiques par la finance responsable
La reconnaissance des initiatives de Fondaction ne s’arrêtait pas là puisque la solution mise de l’avant au Pérou par Ecotierra, gestionnaire du Fonds Canopy, créé par Fondaction et Filaction et dans lequel le fonds LDN compte investir dès 2019, a aussi été citée comme modèle.
Rappelons que ce fonds permet le développement et l’opération de projets d’agroforesterie durables. Par exemple, dans le cas des cafés Selva Norte au Pérou, tandis que la culture sous les arbres évite l’émission des GES que produit la culture traditionnelle sur brûlis, la structure coopérative déployée permet, pour sa part, aux cultivateurs et à leurs familles d’obtenir une juste rémunération et plus de stabilité.
Aux dires de Julien Lampron, « c’est en étant en lien avec des instances mobilisatrices comme le One Planet Summit et le Groupe pilote international de l’Économie sociale et solidaire que la finance responsable peut contribuer à instaurer à plus grande échelle ce genre de solutions systémiques. »
À lire aussi :
- L’économie sociale et solidaire se mobilise à New York – Le Monde.fr
- One Planet Summit : Fondaction investit 10 M$ USD dans le fonds LDN et la lutte aux changements climatiques
Le 26 septembre 2018, à peine neuf mois après le premier sommet tenu à Paris, les principaux acteurs internationaux qui participent à cette plateforme d’engagements de lutte aux changements climatiques se sont de nouveau réunis. Tenue en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, cette deuxième édition du One Planet Summit a pour objectif de prendre la mesure des actions mises en place depuis décembre dernier.
Le second des douze types d’engagements du sommet cible précisément La protection de la terre et de l’eau contre les changements climatiques. Or, le premier projet qui figure en réponse à ce phénomène est la création du Fonds LDN qui en est maintenant au stade de pré-clôture et dont Monique Barbut, Secrétaire exécutive de la Convention des Nations Unies sur la désertification et la dégradation des terres, a dit qu’il s’agit « du fonds le plus important au monde pour lutter contre la dégradation des terres. ». « Environ dix projets, tels que la production forestière durable en Afrique ou la restauration de plantations de café en Amérique latine, seront financés par le Fonds LDN en 2019», précise-t-elle.
Bientôt en opération, le Fonds LDN a pour premier investisseur privé Fondaction
Lors de la ratification de l’entente en présence notamment de Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, des représentants de Fondaction, Geneviève Morin, chef de l’investissement et Julien Lampron, directeur du module Affaires publiques, Monique Barbut a salué la présence de Fondaction qui « contribue à faire la démonstration auprès des acteurs privés qu’il peut être rentable d’investir dans des terres dégradées que l’on restaure. »
Comme elle le soulignait si bien la veille dans le cadre du Groupe pilote international de l’Économie sociale et solidaire auquel participait également Fondaction, le constat est affligeant : « En 2017, plus de 800 millions de personnes dans le monde n’ont pas mangé à leur faim. Pendant ce temps la dégradation des terres agricole dans le monde progresse à une vitesse annuelle couvrant la superficie du Benelux. »
Inspirer et initier des changements systémiques par la finance responsable
La reconnaissance des initiatives de Fondaction ne s’arrêtait pas là puisque la solution mise de l’avant au Pérou par Ecotierra, gestionnaire du Fonds Canopy, créé par Fondaction et Filaction et dans lequel le fonds LDN compte investir dès 2019, a aussi été citée comme modèle.
Rappelons que ce fonds permet le développement et l’opération de projets d’agroforesterie durables. Par exemple, dans le cas des cafés Selva Norte au Pérou, tandis que la culture sous les arbres évite l’émission des GES que produit la culture traditionnelle sur brûlis, la structure coopérative déployée permet, pour sa part, aux cultivateurs et à leurs familles d’obtenir une juste rémunération et plus de stabilité.
Aux dires de Julien Lampron, « c’est en étant en lien avec des instances mobilisatrices comme le One Planet Summit et le Groupe pilote international de l’Économie sociale et solidaire que la finance responsable peut contribuer à instaurer à plus grande échelle ce genre de solutions systémiques. »
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