Melek, intrapreneur de Génération d'impact
Blogue26 juin 2024

« Je carbure aux défis ! » – notre collègue Melek, intrapreneur au sein de la 2e cohorte de Génération d’impact, répond à nos questions

En 2022, Fondaction et la JCCM ont créé Génération d’impact, un espace d’échanges, de réflexion, mais aussi de passage à l’action et d’intrapreneuriat. Plus largement, c’est aussi un programme qui cherche à redéfinir les codes de succès et de réussite dans le monde des affaires.

À travers des ateliers, des conférences et des séances de réseautage, et en misant sur les principes du codéveloppement, ce programme vise à canaliser l’énergie des jeunes professionnels pour transformer leur entreprise de l’intérieur et accélérer le mouvement de la transformation positive.

Melek Jemai, agent de vente chez Fondaction, s’est engagé au sein de la seconde cohorte de Génération d’impact. Il partage ses impressions, ses objectifs et ses rêves à travers quatre questions.

Q : Comment t’est venue l’idée de t’engager dans Génération d’impact ? Quelle a été ta motivation première ?

R : C’est assez simple : je carbure aux défis ! J’aime mener des projets qui contribuent à changer les choses dans le bon sens. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de m’engager dans Génération d’impact. En particulier, lorsque j’ai vu les réalisations de ma collègue Audrey, cela m’a encore plus motivé à m’engager !

Participer à Génération d’impact permet aussi d’accéder à un excellent réseau, où nous pouvons rencontrer de nombreuses personnes intéressantes et des experts qui apportent une réelle valeur ajoutée. Cela nous permet également d’élargir nos connaissances et nos compétences en collaborant avec d’autres équipes et collègues à l’interne. J’étais convaincu que cette expérience me permettrait de découvrir des qualités en moi que je ne connaissais même pas.

Q : Concrètement, en quoi consiste ton défi ?

 R : Nous vivons dans un monde où le secteur de la finance a un immense pouvoir dans la transformation positive de l’économie, s’il fait le choix d’allouer les capitaux vers des projets qui contribuent à faire face aux enjeux environnementaux et sociétaux.

J’ai eu un déclic lorsque je conciliais les études et le travail : j’ai vu de façon concrète comment la finance durable et l’investissement d’impact peuvent influencer positivement l’économie et la société. Or, pendant mes études en finance, j’ai été très surpris de constater que je n’avais pas entendu parler de ces deux concepts. Je me suis surtout demandé pourquoi je n’étais pas déjà au courant. Pourtant, il s’agit de concepts qui occupent de plus en plus de place dans le domaine de la finance.

Mon défi consiste donc à établir un dialogue avec les universités possédant un programme en finance, afin de leur présenter l’investissement d’impact et de leur démontrer l’importance du concept de finance durable. Concrètement, j’aimerais entamer une démarche pour insérer des présentations de mes collègues spécialistes sur l’investissement d’impact dans des cours.

À terme, mon rêve serait qu’un cours de finance durable soit obligatoirement suivi par l’ensemble des étudiant.e.s inscrit.e.s dans ce programme, afin qu’on y enseigne l’investissement d’aujourd’hui et de demain. La vulgarisation de ce concept est tout aussi importante : concrètement, il s’agit de prendre en compte davantage de critères quand on fait des choix d’investissement. Il est important que les gens comprennent que ce n’est pas compliqué du tout et que l’ensemble de la société en bénéficierait.

Q : Qu’est-ce qui a déjà été réalisé ? Quelles sont les étapes à suivre pour y parvenir ?

R : Pour le moment, j’ai recensé toutes les universités québécoises offrant un programme en finance. Certaines d’entre elles offrent déjà un cours facultatif en finance durable : une excellente nouvelle ! Il s’agit bien évidemment d’un défi qui dépasse les murs de mon organisation, il y a donc beaucoup à faire. L’idée serait, dans un premier temps, de faire des présentations sur l’investissement d’impact dans les cours.

D’ici la fin de l’été, je tenterai d’entrer en contact avec les universités québécoises dotées d’un programme de finance afin de leur proposer une collaboration avec Fondaction. Je compte également explorer avec celles-ci les possibilités de bonification des programmes actuels.

Q : Jusqu’à maintenant, que retires-tu de ta participation au programme Génération d’impact ?

 R : Pour moi, Génération d’impact, c’est bien plus qu’un programme pour m’aider à réaliser un projet : c’est une expérience en soi.

Ma participation m’a apporté plusieurs bénéfices. Tout d’abord, j’ai gagné en confiance en moi, un élément essentiel pour relever des défis et devenir un bon intrapreneur. Ensuite, ce projet m’a permis de collaborer avec des collègues de tous les départements, sans exception, pour échanger des idées et affiner mon projet. Cela m’a également fait réaliser que ce n’est pas seulement d’avoir des idées qui compte, il faut aussi les mettre en œuvre. La mise en place d’un projet nécessite une grande organisation. De plus, j’ai eu la chance d’avoir des alliés extraordinaires qui ont contribué à améliorer mon projet.

En somme, je retire de ce programme une meilleure compréhension de la façon dont mes idées peuvent prendre forme. J’ai aussi exploré au maximum mon autonomie en cherchant des informations et en dialoguant avec d’autres personnes de mon réseau. Je suis également impressionné par la grande force de collaboration, d’entraide et d’engagement de notre organisation où même notre PDG m’aide dans mon projet. Recevoir un courriel à 8 h du matin de notre PDG pour m’apporter son soutien est une expérience incroyable !

Je suis très fier de faire partie de la seconde cohorte de Génération d’impact et je n’ai aucun doute que nos projets contribueront activement à la transformation de l’économie, une étape à la fois !